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THÉORIE

DES EFFETS MÉCANIQUES

DE LA TURBINE FOURNEYRON

Par m. PONCELET.

Lu dans la séance du lundi 3o juillet 1838.

L’Académie des sciences a accueilli, dans plusieurs de ses séances, avec un intérêt très-vif, la communication de divers résultats d’expéi-iences sur les effets mécanicpies de la turbine de M. Fourneyron, machine ingénieuse qui est venue se placer au rang des meilleures roues hydrauliques connues ; de celles, surtout, qui doivent leur état actuel de perfection et leurs principales qualités au développement des idées mécaniques, et, plus spécialement, aux applications du principe des forces vives. On n’en doit pas moins être surpris de voir que la connaissance des propriétés essentielles de cette roue soit due presque exclusivement à l’expérience, et que la théorie en soit encore si peu avancée ; car on ne peut considérer comme entièrement satisfaisante celle que l’auteur en a lui-même présentée dans l’un des Bulletins de la Société d’Encouragement pour l’année 1834, et l’on s’aperçoit, sans peine aussi, que les anciennes solutions de l’illustre Borda, malgré l’extension et les perfectionnements qu’elles ont acquis dans ces derniers temps, ne sauraient ici recevoir une application directe et certaine à cause de l’engorgement qui peut survenir dans les tuyaux d’évacuation de la roue, et de

I.