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16 THÉORIE DES EFFETS MécaNIQUES

attendu qu’on à Q^= OU = O’ii’, et que U doit être la résultante de u et de c".

Admettant ensuite, ce qui a effectivement lieu dans la turbine Fourneyron, que la direction des aubes est, sinon rigoureusement, du moins très-sensiblement perpendiculaire à la circonférence intérieure de la roue, on décomposera la vitesse relative u, en deux autres ; l’une u cos p, dirigée dans le sens de cette circonférence, et qui donne lieu à une première perte de force vive mesurée par

Mm’ cos’ (3 ;

l’autre u sin (3, dont l’excès sur la vitesse moyenne ou de régime que l’eau tend à prendre, dans les canaux de circulation de la roue, un peu au delà de leur entrée, donne lieu à une seconde perte de force vive, qu’on évaluera approximativement en observant que /l’rt’éw’ étant la dépense qui se fait, en une seconde, par l’orifice d’évacuation de chacun de ces canaux, la vitesse moyenne dont il s’agit, a pour mesure, dans l’hypothèse du parallélisme des filets, et attendu que cl" peut être pins sensiblement pour l’aire de la section à l’entrée des canaux, et que /’ et /" sont proportionnels à 11’ et R",

le coefficient numérique k’ pouvant servir, en même temps, à corriger l’erreiu’ que l’on commet en supposant le parallélisme des filets établi dans la section et qui est évidemment trop forte, et ç représentant ici, redisons-le, non pas l’angle du dernier élément des aubes avec la circonférence extérieure de la roue, mais bien celui du filet moyen ou central de la veine sortante avec cette même circonférence.