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DE LA TURBINE FOURNEYRON. 3Q

une suite d’expériences fort intéressantes, dans la vue de constater l’influence de la force centrifuge sur la dépense qui se fait par les orifices du réservoir, et de découvrir la loi qui lie cette dépense à celle Ol^H^, qui aurait lieu si la roue était enlevée, nous croyons utile d’en comparer également les résultats à ceux de nos formules, qui donnent pour l’expression du rapport des dépenses dont il s’agit,

o]y’2gH~o V - 2^H(i+o

laquelle devient, dans le cas particulier qui nous occupe,

1 / I +0,5i.g ^ 1,5434 ’

formule où nous nous contenterons de substituer, pour x, les valeurs 0,2, 0,7, 1,8, et qui donne respectivement : pour

N = 33,84 riîvo !. À la minute... = 0,845,

N= 62,80

N =: lOI.Sl

On peut voir encore par le tableau des pag. 4G et 47 du mémoire souvent cité, concernant l’orifice de o"’, ao d’ouverture, que ces résultats suivent la même marche que ceux de l’expérience ; quoiqu’ils les surpassent généralement à nombre égal de révolutions de la roue. De plus, la formule qui les donne, montre qu’ils tendent sensiblement à décroître, avec la valeur du rapport ^, des orifices, ce qui ne paraîtrait

pas avoir lieu, à beaucoup près, avec la même rapidité, d’après la comparaison des données fournies par les tableaux