Page:Malbay - Du coryza gangréneux des bêtes bovines.djvu/16

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mais par exception. On remarque, mais rarement, que la maladie, au lieu d’arriver à la troisième période, s’arrête à la deuxième et ne fait plus de progrès ; assez ordinairement, suivant Cruzel et Gellé, une éruption exanthémateuse apparaît sur le corps de l’animal. Cette éruption à une certaine analogie avec l’échauboulure, et c’est une bonne crise favorable pour la résolution de la maladie. Pendant le cours de ce dernier type, on remarque un état fébrile. L’inflammation fait quelquefois des progrès du côté de la muqueuse bronchique et va au poumon ; par suite, surviennent des bronchites, des pneumonites qui compliquent la maladie et qui font désespérer des sujets que l’on traite.

Après la première période, l’affection se termine souvent par la mort ; cependant, par exception, on voit quelquefois des guérisons.

Pronostic. — Le pronostic est basé sur la période où se trouve le malade quand on l’examine. On prend aussi en grande considération la constitution, le tempérament du sujet ; il faut aussi examiner si l’affection n’a pas succédé à une autre maladie.

Au début, le coryza n’est pas très grave chez une bête bien constituée ; mais si à cette première période l’affection est compliquée d’entéro-péritonite, comme l’a observé M. Cruzel, le pronostic est fâcheux.

Si l’amélioration ne se manifeste pas deux ou trois jours après un traitement rationnel, le pronostic devient très grave. Quand la gangrène s’est déclarée, et elle se montre presque toujours à la deuxième et troisième période, les animaux sont dans un abattement complet, il y a prostration des forces, etc. ; on doit les considérer comme perdus.

Anatomie pathologique. — à l’autopsie, on remarque