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AUTRE MÉDICATION.


Quelques praticiens physiologistes se sont bien trouvés des abondantes émissions sanguines, des émollients et des purgatifs.

M. Cruzel, vétérinaire distingué, a obtenu de nombreuses cures en employant, outre la saignée, les embrocations de liniment ammoniacal camphré sur le chanfrein, l’eau sédative ; à l’intérieur, les breuvages diurétiques sont souvent employés et quelquefois remplacés par l’émétique à la dose de 2 ou 4 grammes ; les toniques antiseptiques font aussi partie du traitement.

Comme substance vésicante, il emploie l’onguent vésicatoire de chaque côté de l’encolure sur une grande surface ; mais il préfère à tous les vésicants la pommade stibiée, préparée à parties égales (deux fortes frictions suffisent). Ce médicament énergique n’est pas sans inconvénient, car les plaies qu’il produit sont longues et difficiles à faire cicatriser, et les traces qui restent sont indélébiles.


Traitement du corysa gangréneux par l’huile phosphorée.


L’huile phosphorée, employée dans le traitement du coryza gangréneux, a produit d’assez bons résultats entre les mains de M. Ringuet, médecin-vétérinaire à Belvès (Dordogne), qui le premier l’a mis en usage contre cette affection.

L’emploi de ce médicament, en médecine vétérinaire, est d’une date récente ; c’est M. Caussé, de Castelnaudary, qui, le premier, l’a préconisé contre la fièvre charbonneuse, et voici comment il s’exprime à ce sujet :