Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/260

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Mais quelle teigne… au moral !

A-t-elle eu des amants ? En ai-je souffert de ce doute-là ? Maintenant, zut ! ça ne me regarde plus.

Je n’ai jamais vu une créature plus séduisante quand elle entrait au lit. Elle avait une manière de sauter dessus et de se glisser dans les draps…

Bon, je vais redevenir amoureux d’elle…

Si je lui parlais ?… Mais que lui dirais-je ?

Et puis elle va crier au secours, au sujet de la pile ! Quelle pile ! J’ai peut-être été un peu brutal tout de même.

Si je lui parlais ? Ça serait drôle, et crâne, après tout. Sacrebleu, oui, je lui parlerai, et même si je suis vraiment fort… Nous verrons bien…