Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/112

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XI


La première entrevue de la brigade et du village ne fut pas heureuse. Le village regardait avec méfiance la brigade aux genoux nus dont le langage roulait comme un tambour. La brigade trouvait le village pauvre en estaminets et en belles filles. Les gens de Hondezeele pleuraient une division de territoriaux de Londres au parler doux et à la poche bien garnie. Partout où Aurelle entrait, on évoquait ces enfants adoptifs.

— Vos Ecossais, on les connaît… on comprend