Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/99

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lecture de l’épître aux Corinthiens ? Sachez que je ne suis pas homme à supporter ces « sottises ».

— All right, lui dis-je, sachez que je ne suis pas homme à supporter que l’on offense ma femme. Si ce fellow se permet de lire le passage, je ne dirai rien dans l’église, par respect pour le lieu sacré ; mais je vous promets qu’aussitôt après la cérémonie je lui boxerai les oreilles.

Well, messiou, le bishop me regarda avec beaucoup d’attention pour voir si j’étais sérieux. Puis il se souvint de ma campagne du Transvaal, de la reine nègre et des dangers du scandale, et il me répondit avec onction :

— Je ne vois pas, après tout, que le passage qui vous choque soit absolument essentiel à la cérémonie du mariage.

Le docteur O’Grady entra et demanda une tasse de thé.

— Qui a fait ce thé ? demanda-t-il. C’est vous,