Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/171

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FIORELLA.
Cette affaire
Est très claire !
Je suis foll’ de ce garçon-là !
Du mystère !
Faut me taire…
Ça pourrait déplaire à papa.
FRAGOLETTO
Cette affaire
N’est pas claire !
J’aime, j’adore Fiorella !
Leur colère
Peut me faire
Repentir de cet amour-là.
LES BRIGANDS.
Cette affaire
N’est pas claire !
Y a quelqu’chose au fond de tout ça.
Faut nous taire : Ce mystère
Tôt ou tard se découvrira.

Une partie des brigands remonte ; ils forment quelques groupes. — D’autres vont se coucher au fond sur des rochers.

FRAGOLETTO, allant à Fiorella.

Mademoiselle, c’est à vous que je me rends, et non à un autre.

FALSACAPPA, venant se placer entre eux.

Eh bien ?…

FRAGOLETTO.

Ne nous fâchons pas, chef. Tu as des hommes qui font du zèle, et voilà tout : ils se sont donné bien du mal pour amener ici un bon jeune homme qui venait de lui-même.

FALSACAPPA.

Tu dis que tu venais ici ?