Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/254

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LES BRIGANDS.
Ah ! la bonne aubaine !
Etc.
LES GENS DE LA COUR.
Ah ! quelle ambassade !
Etc.
FALSACAPPA, allant au prince, et cherchant à masquer Fiorella.

Altesse…

LE PRINCE.

Comment êtes-vous venus seuls ? J’avais envoyé au-devant de vous… le baron de Campotasso…

PIETRO.

Campotasso, c’est moi !…

LE PRINCE, surpris.

Vous dites ?…

PIETRO.

Je dis que c’est moi…

FALSACAPPA, bas, à Pietro.

Mais non, animal, tu ne l’es plus !

PIETRO.

Ah ! tiens… Mais c’est vrai… je suis le précepteur maintenant…

FALSACAPPA, au prince.

M. de Campotasso ?… nous ne l’avons pas vu… (À Fiorella.) N’est-ce pas, princesse ?… n’est-ce pas, messieurs, quo nous n’avons pas vu M. de Campotasso.

Carmagnola, Pietro, Domino et Barbavano se sont groupés autour du caissier qui les regarde avec inquiétude.

PIETRO, au prince.

Nous n’avons rencontré personne ; mais, comme nous avions l’adresse par écrit, ça ne nous a pas empêchés d’arriver.