Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/270

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brigand. — Mouvement général. — Pendant ce mouvement, la princesse et Adolphe se rapprochent du prince et Gloria-Cassis passe près du caissier.

FIORELLA et FRAGOLETTO, descendant lentement en scène.
C’est Fiorella la brune,
La fille du bandit !
Je suis } la fille du bandit !
Oui, c’est
FIORELLA, au prince.
Prince, tu t’en souviens, je t’ai sauvé la vie…
Si tu n’es pas ingrat, amnistie ! amnistie !
FALSACAPPA et LES BRIGANDS

, tombant à genoux.

Amnistie !
LE PRINCE.
Je ne suis pas ingrat, j’accorde l’amnistie.
LES BRIGANDS, se relevant.

(Parlé.) Vive Monseigneur !

GLORIA-CASSIS, au caissier.
Vous avez un compte à me rendre…
Trois millions…
LE CAISSIER, bas.
Trois millions… C’est vrai… mais on pourrait s’entendre…

Lui présentant le billet de mille francs.

Un bon billet de mille francs !
GLORIA-CASSIS, bas, et saisissant le billet.
Je vous comprends.
FRAGOLETTO.
Adieu le vol ! adieu le brigandage !
Nous devenons d’honnêtes gens.
FIORELLA.
Nous donnerons au voisinage
L’exemple d’un tas de vertus !