Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/412

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de quelques petits achats… je vais m’en occuper tout de suite.

JOSÉ.

Attends un peu, j’ai fini…

MICAËLA.

Vous finirez quand je ne serai plus là…

JOSÉ.

Mais la réponse ?…

MICAËLA.

Je reviendrai la prendre avant mon départ et je la porterai à votre mère… Adieu !

JOSÉ.

Micaëla !

MICAËLA.

Non, non… je reviendrai, j’aime mieux cela… je reviendrai, je reviendrai…

Elle sort.

Scène VIII

JOSÉ, puis les Ouvrières, LE LIEUTENANT, Soldats.
JOSÉ, lisant.

« Il n’y en a pas de plus sage ni de plus gentille… il n’y en a pas surtout qui t’aime davantage… et si tu voulais…» Oui, ma mère, oui, je ferai ce que tu désires… j’épouserai Micaëla… et quant à cette bohémienne, avec ses fleurs qui ensorcellent…

Au moment où il va arracher les fleurs de sa veste, grande rumeur dans l’intérieur de la manufacture. — Entre le lieutenant suivi des soldats.
LE LIEUTENANT.

Eh bien ! eh bien ! qu’est-ce qui arrive ?…

Les ouvrières sortent rapidement et en désordre.