Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/414

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Deux laquais suivront derrière,
T’émouchant à tour de bras… »

TOUTES LES FEMMES.
Là-dessus, toutes les deux

Se sont prises aux cheveux !

LE LIEUTENANT.
Au diable tout ce bavardage !

À José.
Prenez, José, deux hommes avec vous
Et voyez là dedans qui cause ce tapage.

José prend deux hommes avec lui et pénètre dans la manufacture. Pendant ce temps, les femmes se pressent, se disputent entre elles.
PREMIER GROUPE.

C’est la Carmencita !

DEUXIÈME GROUPE.
C’est la Carmencita !Non, non, écoutez-nous !
LE LIEUTENANT, assourdi.
Holà ! holà !

Éloignez-moi toutes ces femmes-là.

TOUTES LES FEMMES.
Écoutez-nous ! écoutez-nous !
LES SOLDATS, repoussent les femmes et les écartent.
Tout doux ! tout doux !

Éloignez-vous et taisez-vous !

LES FEMMES.
Écoutez-nous ! écoutez-nous !
LES SOLDATS.
Tout doux !
Les cigarières glissent entre les mains des soldats qui cherchent à les écarter. — Elles se précipitent sur le lieutenant et reprennent le chœur.
PREMIER GROUPE.

La Manuelita disait…
Etc.