Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/458

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MERCÉDÈS.

Perez…

CARMEN.

Et Bartolomé… (En riant.) N’ayez pas peur, Dancaïre… nous vous en répondons de vos trois douaniers…

JOSÉ, furieux.

Carmen !…

LE DANCAÏRE.

Ah ! toi, tu vas nous laisser tranquilles, avec ta jalousie !… le jour vient et nous n’avons pas de temps à perdre… En route, les enfants !… (On commence à prendre les ballots.) Quant à toi (S’adressant à José.) je te confie la garde des marchandises que nous n’emporterons pas… Tu vas te placer là, sur cette hauteur… tu y seras à merveille pour voir si nous sommes suivis… dans le cas où tu apercevrais quelqu’un, je t’autorise à passer ta colère sur l’indiscret… Nous y sommes ?…

LE REMENDADO.

Oui, patron.

LE DANCAÏRE.

En route alors !… (Aux femmes.) Mais vous ne vous flattez pas ?… vous me répondez vraiment de ces trois douaniers ?

CARMEN.

N’ayez pas peur, Dancaïre !

MORCEAU D’ENSEMBLE
CARMEN.

Quant au douanier, c’est notre affaire :
Tout comme un autre, il aime à plaire,
Il aime à faire le galant ;
Laissez-nous passer en avant…

CARMEN, MERCÉDÈS, FRASQUITA.
Quant au douanier, c’est notre affaire :

Laissez-nous passer en avant…