Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
FLAMMÈCHE.

J’aimerais mieux en avoir plusieurs…

DÉLICAT.

Qu’est-ce que c’est ?… Je vous demande pardon pour mon ami, mademoiselle, je vous demande bien pardon !

FLAMMÈCHE.

Imaginez-vous, la cabaretière, que nous cherchons un conspirateur.

TOINON.

Un conspirateur !…

FLAMMÈCHE.

Et nous voudrions savoir si, par hasard, ce conspirateur ne serait pas l’homme qui est là, caché dans votre chambre.

TOINON, tombant évanouie dans les bras de Flammèche.

Ah !…

FLAMMÈCHE.

Pauvre petite !

DÉLICAT.

Ça y est !

FLAMMÈCHE.

Oui, ça y est… (Regardant Toinon.) mais c’est bien cruel, tout de même, de taire de la peine à une aussi jolie fille.

Il embrasse Toinon.

DÉLICAT.

Je vous demande pardon si je passe devant vous !… (Il embrasse Toinon.) Qu’est-ce que tu veux ? c’est le métier !

FLAMMÈCHE.

Oui ! c’est le métier.

A son tour, il embrasse Toinon.