Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/105

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Ce qu’oyant, le fou de la cour,
Dont tinte en tremblant la marotte,
Chante de sa voix qui chevrote
Un ancien virelai d’amour.




Sur la couche à lourdes courtines
Que froisse son singe badin,
La Reine étrangle un baladin
De ses étreintes serpentines.

Dans l’ombre des couloirs couverts
D’où jaillit un éclair de bagues
Sifflent, hors des fourreaux, les dagues
Des pages pervers aux yeux verts.