Page:Mesmer - Mémoire sur la découverte du magnétisme animal.djvu/39

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M. Ingenhousze, enhardi par le succes de ses démarches, acquit de nouvelles forces ; il se fit un mérite de son incrédulité, & parvint en peu de temps à faire taxer d’esprit foible quiconque suspendoit son jugement, ou n’étoit pas de son avis. Il est aisé de comprendre qu’il n’en falloit pas davantage pour éloigner la multitude, & me faire regarder au moins comme un visionnaire, d’autant que l’indifférence de la Faculté sembloit appuyer cette opinion. Ce qui me parut bien étrange, fut de la voir accueillir, l’année suivante, par M. Klinkofch professeur de Médecine à Prague, qui, sans me connoître & sans avoir aucune idée de l’état de la question, eut la foiblesse, pour ne rien dire de plus, d’appuyer dans des écrits publics[1],

  1. Lettre sur le Magnétisme animal & l’Electrophore, adresée à M. le Comte de Kinszky. Elle a été inserée dans les Actes des Savans de Bohême, de l’année 1776, Tome II. Elle fut aussi imprimée séparément, & répandue a Viene l’année suivante.