Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/195

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me firent hâter ;] ils m’emportèrent en haut < et me firent entrer > dans les cieux. 9. J’entrai jusqu’à ce que je fusse (arrivé) près d’un mur construit en pierres de grêle ; des langues de feu l’entouraient, et elles commencèrent à m’effrayer. 10. J’entrai dans les langues de feu et j’approchai d’une grande maison, bâtie en pierres de grêle ; les murs de cette maison étaient comme une mosaïque en pierres de grêle, et son sol était de grêle. 11. Son toit était comme le chemin des étoiles et (comme) des éclairs ; au milieu (se tenaient) des chérubins de feu, et son ciel était d’eau. 12. Un feu ardent entourait les murs, et sa porte (de la maison) flambait dans le feu. 13. J’entrai dans cette maison ; elle était brûlante comme du feu et froide comme de la neige ; et il n’y avait dans cette maison aucun des agréments de la vie ;

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M : « en pierres de perles. » 
C : « et sur son sol, de la grêle. » 
E : « était en feu, » au lieu de « flambait dans le feu ». 
T, le 2« groupe et F, H, L, : « ni agrément, ni vie. » — 

T, en glose : « Tagrément qui est éternel. » dans Luc, x, 42, avec le sens de « agiter, troubler » : « Marthe , Marthe, vous, vous inquiétez et vous vous agitez pour beaucoup de choses. » A Restitué d’après le grec. b u D’un mur d’une construction en pierres de grêle. » c « Étaient comme des plaques de pierre , et toutes étaient de neige, et les pavés de neige. » d « Et les portes. » . Son ioit, etc. — Le grec a « les toits », ni oréyai. L’éthio- pien a rendu ce pluriel par tafar, qui n’existe qu’au singulier; mais, continuant à traduire littéralement, il a employé le pluriel dans le reste de la phrase : « au milieu d’eux... leur ciel. » Nous Tavons remplacé par le singulier. — Le chemin des étoiles, c’est-à-dire « le Grmament étoile ». — Son ciel, c’est-à-dire le dessous du toit, le plafond. Ce ciel était aussi limpide que de l’eau.