Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

J’entasserai sur ma galère
L’ivoire, les baumes puissants,
La pourpre orientale et les rares encens,
Les coraux et la perle claire,
Afin que mes mains amoureuses
Jettent toute une floraison
D’or joyeux sur le seuil Je ta riche maison
Au matin des noces heureuses
umsÈï~
J’ai peur, < mon am.mt’
Je crois
Entendre au loin l’éveil des tempêtes haineuses.
U~LAS
Folle ce sont de vains cnrois;
Mon vaisseau passera sur les mers lumineuses
Comme un oiseau glissant sur t’eau des la(’s fleuris.
HM&È)~
Mais je crains plus que la tempête
Les mauvaises Iles en fête
Où l’amour et ranger troubte les cœurs épris
Là-bas, dans les cités d’Asie,
On dit qu au jeune voyageur
De belles vierges sans rougeur
Offrent leurs lèvres d’ambroisie.
Souviens-toi, quand tu tes verras,
Que, pla i ntive et jalouse d’elles,
Ta Briséfs, au loin, r~ve en ses nuits fidèles
A la caresse de tes bras.
IITLAS
solennellement.
Par l’auguste Kypris, reine des destinées.
Et par les Hyménees,