Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/30

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ACTE DEUXIEME Lnc plage de sable, avec en et )a quelques roches btanch<’s. La mer et la plage très ensoteiUees. La mer très calme. Au lointain, une galère échouée. Plus loin encore, à la point d’un promontoire, se dresse une ville dont on voit tes mu- railles blanches et l’acropole. – A droite, au ptouier plan, des chênes et des sapins. – Au second pian, un peu tourné vers te mitieu du th~Atre, un tonptc en ruines, naguère dédie aux Néréides et aux ttaut.tdryadcs; les co- lonnes sont escaladées de lierre et de hr.mchc~ ttcurics.– A gaucho, tout a fait au premier plan, un autfi chrétien, précède de trois marches. L’autel, de tt’rrc et de galets, est surmont d’une croix de l’ois encore revtu de son écorce, où pend une couronne d’épines. Un peu plus haut que l’autel et du même c~tc, p.umi Is sapins et les <’heues, une grande pierre. C’est te matin. SCÈNE PHËMtHHtE HYLAS, puis LES JEUNES FILLES.

Au lever du rideau, Hytas est étendu sur )t; saMe,au fond, comme
une épave que la vague a routée, h a, dans ses cheveux et le longde
tM vêtements, des herbes marines.
Il o~t évanoui.
LES JEUNESFILLES,
au loin.
Une brise heureuse eveiUe la plaine.
Un matin de joie empourpre
le ciel,
Et c’est fête pour nous, les Hteuses de tainc,
Pour nous, les chercheuses de miel.