Page:Mikhaël-Mendès - Briséïs, Dentu.djvu/38

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L’orchestre dit:
« Se remp/tSMde bellesgerbes
« 
La grange de ton paradis. »
Ellesort.Lechœurdesdiaconesses,
uninstantinterrompu,
reprend,
puisse perdcommeen uneprofondeurde crypte.
SCÈNE TROISIÈME
BBISÉÏS,
chancelante,ver:i)’autef.
Voilà donc le roi triste à qui l’Olympe cède.
EUese lèvetout à fait.
Puisqu’on me fit chrétienne, ô Christ, viens à mon aide 1
Ellese bâteversl’autel elledit, supplianteet plaintive:
Jésus, j’ai reçu le baptême,
J’adore les Clous et la Croix,
Je t’aime

  • i’t je te <:tuis

1
Les dieux et les héros que l’homme immortalise,
Je tes ai renoncés,
J’ai q~tté leurs riants autels pour ton église
0 Jaloux, n’est-ce pas assez?
Faut-il encore que je me livre
Pour toujours a l’hymen solitaire et sacré ?
Dois-je, vivante, ne plus vivre ?
Si tu le veux, je me vaincrai.
Mais l’offrande, après tant d’épreuves
De ce cœur, qui d’un autre amour avait battu,
Mystérieux époux des vierges et des veuves,
Réponds, Seigneur, l’exiges-tu