Page:Milledonne (Baschet)- Journal du concile de Trente.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

38

JOURNAL DU CONCILE DE TRENTE

fut dit que ceux qui ne les accepteraient pas comme sacrés et canoniques seraient anathèmes. Recommandation fut faite, sous la même peine, de ne point interpréter la sainte Écriture dans un sens opposé à celui que lui a reconnu la sainte mère l’Église; ordre d’imprimer les livres saints ; défense d’appliquer les sentences des Écritures sacrées à des usages profanes ou ridicules.

La cinquième sessionCinquième session, 17 juin 1546 fut tenue le 17 juin, et la suivante indiquée pour le jeudi après la fête de saint Jacques apôtre. La question fut du Péché originel et de l’effet du baptême à cet égard. Quant au chapitre premier de la Réformation, il fut traité de la manière dont on devait lire et prêcher; et ordre signifié que pour la direction des bénéfices, des monastères et des études publiques, on ne devrait élire que ceux qui seraient véritablement reconnus aptes à ces charges[1].

  1. Les Ambassadeurs du Roi de France n’étant arrivés que le 26 juin, ne purent donc assister à la cinquième session, qui avait été tenue le 17. Ils furent reçus en congrégation le 8 juillet. L'Ambassade était composée de Claude d’Urfé, gouverneur du Forez ; Jacques de Ligneris, président au Parlement de Paris, et Pierre Danès, depuis Évêque de Lavaur. Voyez leur mandat dans les Mémoires de Dupuy. Pierre Danès, troisième Ambassadeur, fit dans cette congrégation un long et éloquent discours.