Page:Moissan, Ouvrard - Le nickel.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
102
MÉTALLURGIE DU NICKEL

d’entre eux sont employés actuellement. Nous ne décrirons que les principaux.

Procédé à l’acide chlorhydrique. — On dissout le minerai pulvérisé dans l’acide chlorhydrique de la façon que nous venons d’indiquer précédemment.

Dans la dissolution, on précipite le fer après peroxydation et le nickel comme nous l’avons vu plusieurs fois.

On peut aussi précipiter le nickel par le carbonate de soude à l’ébullition.

Ou bien précipiter le fer par le carbonate de magnésie, le nickel et la magnésie par la chaux à l’ébullition, puis faire digérer le précipité avec de l’ammoniaque, qui abandonne l’oxyde de nickel après évaporation.

On a proposé aussi de précipiter le nickel de la solution débarrassée du fer, par le sulfure de calcium. On a un précipité de sulfure noir de nickel qui, par dissolution dans l’acide sulfurique, donne le sulfate de nickel pour le nickelage.

Procédé à l’aride sulfureux. — On sature d’acide sulfureux à la température de l’ébullition le minerai pulvérisé, mis en suspension dans l’eau en bouillie claire. Le nickel se dissout en se transformant en sulfite, l’oxyde de fer reste insoluble.