Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 3.djvu/108

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Harpagon, montrant maître Jacques.

Pour votre paiement, voilà un homme que je vous donne à pendre.

Maître Jacques

Hélas ! comment faut-il donc faire ? On me donne des coups de bâton pour dire vrai, et on me veut pendre pour mentir !

Anselme

Seigneur Harpagon, il faut lui pardonner cette imposture.

Harpagon

Vous payerez donc le commissaire ?

Anselme

Soit. Allons vite faire part de notre joie à votre mère.

Harpagon

Et moi, voir ma chère cassette.