Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/26

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· 22 `1,iviiEi1i,`ouAi>i1‘mz x _ ` ` _ · · libertéaux Coronéens et aux Àbdéritains, et' dëfendit ` · `- n `auxofficiers ‘d’imposer désormais, sans son autorisa- ' tion, des taxes ou prestations quelconques aux alliés de , Rome. Gaius Lucretius fut condamné ‘ pa1· sentence ' ' ` . publique, 5 Mais toutes ces réparations ne faisaient ' l point que les deux~ campagnes précédentes eussent pro- duit un résultat. Elles étaient une home pour Rome, ` . · dont l'habile: et loyale intervention dans les désordres " t de lai Grece n'avait' pas peu favorise jadis les rapides succès desarmest italiennes en Orient. Si Philippe eût ` encore régné, au lieu de Persée, la guerre eût débuté, ` ·' sans 11`ul doute, par la destructionde l’armée italienne ` ' et la révolte presque générale des Grecs. Rome eut' ce · bonheur que les fautes de ses adversaires dépassèrent ` ` constamment ses propres fautes.! Persée se tint`retranché ·dans la Macédoine comme dans une ville assiégée: `les montagnes _à l’ouest et au sud font du pays une véritable forteresse. · ,69 ,,_ j_ C_ · i Rome avait envoyé unnouveau cliefà l’armée (585), · "Quiiztus Marcius Pltilippus. ,Cet honnête et' ancien aini 4 duiroi, dont nous avons déjà prononcé'le nom, n’était · » pas davantage à la hauteur de sa difficile mission. Am- · ( Mmms bitieux et entreprenant, il n'était qu’un' médiocre géné- einw ra-l. Laissant quelques troupes en face des Macédoniens riz'; postés dans les passes de Lapathus, à l’ouest de Tampa', de rampe., il se jeta avec toute son armée dans d’aH`reux défilés laté- ` .· · raux, espérant ainsi franchir plus facilement l’Olympe. Ilçparvint toutefois à se fraye1· sa voie jusqu'à Hc’racle'c, Qtémérité que ne justifiait même pas le succès. Une poignée de gens déterminés aurait suffi à lui barrer la _ route, en même temps que toute retraite pouvait lui , étre fermée. A la sortie des montagnes, il avait devant . l I _ lui l'arinée macédonienne; par derrière se dressaient les 4 torts de Tempé et de Lapathusi Resserré au fond d’un _ étroit vallon, sans provisions, sans la possibilité de lariéer