‘· LA TROISIEME GUE1II}E`.DE MACI~îD_0INE ssii Le Sénat lui donnera·'tout au moins un- royaumeà ‘ J Or, il ne veutrréclamer qu'.»En0s et Maronëe. On croit ` qu'en cela faisant«_il .ne sollicite qu’un premier à·compte, · ` et on le lui donne aussitôt. Mais_lorsqu’il s’en va sans _ . I . _formule1· d’autres et plus amples 'prétentions; quand , llOll constate ainsi qu’au sein de la famille royale des J 'Attalides, les princes vivent dans uns. entente ·com- _ plète, inaccoutumée partout ailleurs, Rome aussitôt dé- clare` les deux 'cités villes libres. Les Pergaméniens 1i’eurent pas un pouce de terre du pays conquis. Après · la défaite d’Antiochus, la République avait encore, pour la forme, usé d’égards "envers Philippe. Auj0urd’hui' elle froisse, elle humilie__ses alliés. C’est alors, à ce qu’il semble, qu’elle proclame l’indépendance de la Pam- phylie, que se disputent Eumène 'et le roi de Syrie.- Autre fait plus grave : les Galates étaie11t naguère-dans _ la main d’Eumène, qui, après avoir chassé le roi-de Pont . de leur contrée, avait ~—imposé-à ce dernier, en_ traitant ' I avec lui de la paix, la promesse de ne plus nouer à l’a- venir d’intelligences avec leurs p1·inces. Mais voici que, — profitant du refroidissement survenu entre Bome et Per- game, si ce n’estrinême à l’instigation' des Romains, ces peuples sauvagesse soulèvent, inondent le royalume d’Eumène et le mettent en sérieux danger. Eumène, de demander à Rome de, s’interposer. L’env0yé de la ,_ ' République se dit tout prêt à agir : mais il ne veut pas qu’Attale llaccompagne, ni- lui ni les troupes qu’il commande. Ce serait vouloir irriter davantage les barbares. Bien entendu, ses pas et ses démarches n’a— ` boutissent à rienf il va même jusqu’à prétendre, à son · 1·etou1·, que la colère des Galates n'a d'autre cause que — l’acte d'intervention·sollicitée par le roi. Puis, à peu cle temps de là, le Sénat de reconnaître et garantir expres`- _ sément l’indépendz1nce du peuple galate. Eumène I prend le parti d’aller de, sa personne en Italie pour y
