Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/48

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Chapitre XI


couvnnnamnxvr nr aonvnimiês.

Les , La chute de la noblesse n’avait point enlevé leur ca-" l"’m"°t"°“"" _ractère a1·istocratique aux institutions romaines. Nous avons déjà fait voir (II, p. 82) que l’aristocratie était " immédiatement ressuscitée au sein _du parti plébéien, ’ _, s’y faisant même plus énergiquement sa place à cer- tains égards que dans l’ancien patriciat. Jadis l’égalité civile absolue avait existé pour tout le peuple: il n’en i _ était plus ainsi sous le régime de laconstitntion réfor- · inée. Et tout d’abord celle-ci avait.laissé s’établir une` I _ séparation tranchée entre la masse des simples citoyens " ` A et ’les maisons sénatoriales, avantagées tant dans leurs ” droits politiques que par_la jouissance des biens do-— , _ ` maniaux. La noblesse ancienne, à peine mise de côté,_ A _· l’égalité civile à peinefondée, l’aristoc1·atie nouvelle se _ montre ayanten face d’elle aussi un parti nouveau d’op- position :·l’une entée en quelque sorte sur les nobles abais- , A I · sés; l’autre rattachant de même ses premières maniles- —` V tations aux agitations dernières de ·l’ancie1n1e opposition _ entre les ordres (II, p.·8!r). Les commencements du parti . du progrès appa1·tiennent do11c au v° siècle? c’est au ·