Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/12

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. 8 ' ' LIVRE ·V; CHAPITRE VII au nv. J·—¢· ments hétérogènes, quand César, en 696, y mit le pied. rs pmymœ Dans la partie voisine de la Méditerranée, qui com- r°mme` prenait à peu près tout le Languedoc actuel, à l’ouest du ' Rhône, et à l’est, le Dauphiné et la Provence, partie de- venue province romaine depuis soixante ans, les armes V de la République ne s’étaient guère reposées depuis so. l’ouragan de ·la guerre cimbrique. En 664, 'Gaius Cœlius ' avait bataillé autour d’AAguœ Sextiœ avec les Salyes : I — so. _ en 674, Gaius Flaccus (V, p. 344), en marche pour cames l’Espagne,· avait eu maille a partir avec d’autres tribus. · °‘ 'é"°"°" Au temps des guerres de Sertorius, le proconsul Lucius ‘ . _ · Manlius, ayant couru au secours de ses collègues au- · delà des Pyrénées, s’en revint après sa défaite d_’Ilerda _ -78. [Léridaj, et sur sa route (vers 676), essuya un nouvel · _ échec de la part des Aguitams, peuple limitrophe de r I laprovince, à l’ouest (VI, p. 448). Ce désastre amena, . paraît—il, une révolte générale dans la province elle— méme, des Pyrenées au Rhône, peut-être aussi du A · Rhône aux Alpes. Pompée eut à son tourà se frayer · son passage l’epée à la main, au milieude la Gaule en armes (VI, p. 457). En punition de leur révolte . il donna les Marches des Volces—Arécomigues et des " Ilelviens (départements du Gard et de l’Ardècl;e) aux fidèles Massaliotes 2 le prétorien Manius Fonteius eut van. à pourvoir à l’exécution de la sentence (678-680). Il ra- mena le calmedans le pays, en domptant les Voconces L (département de la Drôme), en défendant Massalie contre .. les insurgés qui l’assaillaient, et en dégageant Narbonne, · la capitale romaine, pareillement investie. Cependant la paix ne pouvait longtemps durer. Ces peuples étaient a · ' G bout: ils avaient part aux misères de la guerre d’Espagne _ (VI, p. 462) : ils subissaient mille exactions officielles ` ou non officielles du fait des Romains : aussi la province Gauloise etait—ell_e profondément troublée. Le canton - des Allobroges, le pays le plus éloigné de Narbonne fer- ` mentait et s'agitait: témoin, la « paix ww qu’y rétablit