Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/5

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
AVANT-PROPOS


DU TRADUCTEUR




Pour achever ce travail à l’heure présente, il m’a fallu un tenace courage, et me faire violence à moi-même. J’ai écrit les dernières pages, j’ai recueilli les derniers éclaircissements joints au texte, au moment où l’Allemagne tout entière et de longue main préparée, se ruait sur le territoire de la France !

Je ne me sens point calme encore devant l’épreuve subie : nous sommes tout à nos maux ! Rentrons en nous-mêmes, et rappelons-nous donc que ces maux, nous les avons provoqués, que l’ennemi se levant contre nous, nous n’avons pas su nous défendre.

« Il y a » dit Montesquieu (Grandeur et Décadence des Romains, c. viii), « des causes générales soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l’élèvent, la main-