Page:Moréas - Le Septième Livre des Stances, 1920.djvu/21

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Puis lasse, abandonnée à ses pâleurs fatales,
Ayant fini d’éclore et de s’épanouir,
Elle laisse tomber lentement ses pétales,
Indifférente au soin de vivre ou de mourir.

Lorsque l’obscur destin passe, sachons nous taire.
Pourquoi ce souvenir que j’emporte aujourd’hui ?
Mon cœur est trop chargé d’ombres et de mystère ;
Le spectre d’une fleur est un fardeau pour lui.