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VII


Qu’importe à la rose superbe
Le vent qui l’effeuille sur l’herbe !
Qu’importe à l’aigle étincelant
Le plomb qui l’abat tout sanglant !
Qu’importe aux accents de ma lyre
Le plus injurieux délire,
Et qu’importe à ma vie encor
D’avoir si mal pris son essor !