Page:Moret - L’emploi des mathématiques en économie politique.djvu/258

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Par conséquent, si l’on suppose que le producteur du produit (Y), par exemple, agisse suivant le type II et que, ce faisant, il réalise un bénéfice dont l’expression en numéraire (X) soit , l’équation


du système (D) devient :



cependant que X doit être remplacé par dans la première équation du système (). Le nombre des variables dont dépend l’équilibre de la production se trouve donc accru d’une unité, et il manque par suite une équation pour assurer la détermination de cet équilibre. Mais pour obtenir cette équation il suffit, après avoir déterminé les diverses variables en fonction de l’une d’elles, d’écrire la condition requise pour que le producteur de (Y) recueille le plus gros bénéfice possible[1] ; et comme cette manière de procéder pour passer de l’étude des phénomènes du type I à celle des phénomènes du type II, quand il s’agit de la production, est identique à celle que nous avons indiquée pour déduire les équations de l’équilibre de l’échange sous un régime de monopoles de celles qui avaient été établies dans le cas de la libre concurrence, nous ne croyons pas qu’il y ait lieu de reprendre ici l’examen des divers cas que nous avons pris en considération à l’occasion de l’échange, ce qui nous conduirait à formuler des conclusions en tous points analogues à celles que nous avons précédemment développées[2].

  1. Il n’y a pas lieu d’envisager ici, comme nous l’avons fait dans le cas de l’échange, l’éventualité où le producteur de (Y) entendrait user de son monopole pour réaliser, non pas la plus grande quantité de numéraire, mais le maximum d’ophélimité possible, car les entrepreneurs n’ont guère l’habitude de faire leurs comptes en ophélimité.
  2. Bien entendu, à la différence de ce qui a lieu pour les phénomènes