Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, I.djvu/459

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

456)

DUG


1816. Il obtint sa retraite le 15 septembre 1821.

Le 12 août 1830, M. Duchastel fut rappelé au service comme colonel du 6e chasseurs. Le 2 avril 1831, il fut nommé maréchal-de-camp et mis à la retraite en 1834, après avoir commandé successivement dans les départements de la Somme, de la Haute-Saône et de l’Oise, puis enfin une brigade de la division de cavalerie de réserve de l’armée du Nord. Il avait alors 62 ans.

Le général Duchastel avait été décoré au camp de Boulogne. L’Empereur l’avait nommé successivement officier de là Lé-gion-d’Honneur et baron de l’Empire. Le roi Louis-Philippe le fit grand officier.

DUFOUR (GEORGE-JOSEPH)

né à Saint-Seine en 1758, entra volontairement dans le régiment de Nivernais, et partit dans les premiers jours de la Révolution à.la tête d’un bataillon de la Charente. Se trouvant dans Verdun en 92, au moment où les Prussiens s’en emparèrent, il fut au nombre des officiers qui refusèrent de signer la capitulation.

Il coopéra à la prise de Namur, fut blessé à Nerwinde, et fit la. guerre de Vendée en qualité de général de brigade.

En 94, il se distingua à la défense du pont de Huningue, et aux actions que livra l’aile droite de l’armée. Après le passage du Rhin près de Strasbourg, ce fut lui qui vint complimenter à Bâle le général.Bonaparte qui se rendait, en 98, à Rastadt.

En 1799, il ouvrit la campagne sous les ordres de Bernadotte, et se jeta dans Mayence menacée par le prince Charles. A l’armée de Hollande, il contribua à repousser les Anglais et les Russes. Placé dans le parti démocratique du Conseil des cinq - cents, le général Du-

four fut porté sur la liste des candidats destinés à remplacer les directeurs Merlin, la Réveillère et Treilhard, renversés au 30 prairial.

Depuis le 18 brumaire, il ne.fut plus employé que dans l’intérieur. Il commandait à Nantes en 1809, lorsque Napoléon cessa de l’employer. Le républicain Dufour s’était souvent montré hostile au gouvernement impérial.

Retiré à Bordeaux, il offrit ses services à Napoléon à son retour de l’île d’Elbe. Il fut représentant de la Gironde à la chambre desCent-Jours, et parut au Champ de Mai comme commandant des gardes nationales de ce département.

Après le second retour des Bourbons, le général Dufour fut arrêté, conduit à l’Abbaye, et détenu jusque vers la fin de 1816.

Il mourut à Bordeaux en 1820.

DUGOMMIER (JEAN-FRANÇOIS-COQUILLE)

naquit à la Basse-Terre (Guadeloupe) en 1736, et entra au service à l’âge de 13 ans ; il y obtint quelque avancement et mérita la croix de Saint-Louis.

Commandant général des gardes nationales de la Martinique à l’époque de la Révolution.

Arrivé en France en 1792, il fut employé comme général de brigade à l’armée d’Italie où il obtint le grade de général de division. Chargé du siège de Toulon vers la fin de 1793, il dirigea ce siège, après le rappel du général Carteaux, avec beaucoup d’habileté et de vigueur. Il passa bientôt après au commandement de l’armée des Pyrénées-Orientales, et fut tué près de Saint-Sébastien par un éclat d’obus, le 17 novembre 1794.

Voici en quels termes le duc de Bellune a raconté cette mort glorieuse :

« Du côté de la France, la montagne