Page:Nerval - Aurélia, Lachenal & Ritter, 1985.djvu/149

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à souffrir Oh ! l’étourdissement de cette pensée fut terrible. Deux fois je me suis élancé, et je ne sais quel pouvoir me rejeta vivant sur la terre que j’embrassai. Non, mon Dieu ! vous ne m’avez pas créé pour mon éternelle souffrance ; je ne veux pas vous outrager par ma mort. Mais donnez-moi la force, donnez-moi le pouvoir, donnez-moi surtout la résolution qui fait que les uns arrivent au trône, les autres à la gloire, les autres à l’amour !