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HUMAIN, TROP HUMAIN, DEUXIÈME PARTIE

tront que tes opinions : à l’ombre nul ne pensera.

Le voyageur : Peut-être t’abuses-tu, amie ? Jusqu’ici, dans mes opinions, on s’est plutôt avisé de l’ombre que de moi-même.

L’ombre : Plutôt de l’ombre que de la lumière ? Est-ce possible ?

Le voyageur : Sois sérieuse, chère folle ! Déjà ma première question veut du sérieux. —