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4) La volonté enregistrée partout où il y a des effets ;

5) Le « monde-vérité » considéré comme monde intellectuel, comme accessible par le fait de la conscience ;

6) La connaissance absolue considérée comme faculté de la conscience, partout où il y a connaissance.

Conséquences :

Tout progrès réside dans le progrès vers la conscience ; tout recul réside dans l’inconscience (— le fait de devenir inconscient était regardé comme une déchéance, comme abandon aux désirs des sens, - comme un aboutissement…) ;

on s’approche de la réalité, de l’« être véritable », par la dialectique ; on s’en éloigne par les instincts, les sens, le mécanisme… ;

pousser l’homme à se fondre dans l’esprit, ce serait faire de lui un dieu : esprit, volonté, bonté — unité ;

tout le bien doit avoir son origine dans la spiritualité, doit être un fait de la conscience ;

le progrès vers le mieux ne peut être qu’un progrès vers le fait de devenir conscient.

265.

Le phénoménalisme du « monde intérieur ». - Il y a renversement chronologique, de sorte que la cause parvient à la conscience plus tard que l’effet.