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JOUR D’ÉTÉ




Je lève les yeux vers la nue :
L’azur bouillonne de chaleur,
L’étendue est immense et nue
Dans sa longue et dure couleur.
Ma vie, errante chasseresse,
Pour qui tout chemin est étroit,
Court dans l’azur, s’y meut, s’y presse,
Jubilante et chaste à la fois,
Comme Diane dans les bois !