Page:Nourrisson - De la liberté et du hasard, 1870.djvu/268

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de ne pas agir. Effectivement, sous l’empire d’une pareille créance, il n’est plus possible ni de blâmer, ni de louer, ni de conseiller, ni d’exhorter qui que ce soit, ni d’adresser des prières aux Dieux, ni de leur rendre jamais grâces, ni de rien faire de ce que peuvent raisonnablement hure ceux qui sont convaincus qu’ils ont le pouvoir de faire chacune des choses qu’ils font. Or, admettez ces impossibilités, et la vie humaine ne s’entend plus, ou du moins elle cesse absolument d’être la vie humaine.