Page:Nourrisson - De la liberté et du hasard, 1870.djvu/287

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Or, d’après nos adversaires, il n’y a point parmi les causes de première cause. — Il n’est pas vrai non plus comme le soutiennent nos adversaires, que toute transgression d’un ordre établi détermine la ruine là où cette transgression a lieu. Car il n’est pas impossible que certains faits s’accomplissent contre le régime établi par le prince, sans que pourtant la royauté soit absolument perdue. De même, si quelque désordre se produit dans le monde, cela ne suffit point pour anéantir le bonheur du monde ; non plus que l’heureux état d’une maison et la prospérité d’un maître ne sont ruinés par la négligence où ont pu se laisser aller les serviteurs.