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Chapitre XXXVIII

Nous venons de le démontrer et de l’établir très amplement. De ce que nos adversaires prouvent que leur doctrine de fatalité ne compromet pas le mouvement qui se produit chez les animaux en vertu de l’instinct, il n’en reste pas moins qu’ils compromettent le libre arbitre humain, si ce n’est qu’on veuille absolument prétendre que ce qui s’accomplit chez un être conformément à sa nature propre, est aussi en son pouvoir. Or, ce serait là donner à cette expression de libre pouvoir une autre signification que celle qu’on y attache d’ordinaire et que nous affirmons nous-mêmes en définissant le libre pouvoir la faculté de faire le contraire de ce que nous faisons. Toutes les autres