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(rajas), qui avaient aussi le droit de commuer la peine ou même de gracier pleinement.

Les Hindous paraissent avoir connu avant nous l’usage de la poudre à canon et des armes à feu. Bernier dit que les Chinois et les Hindous en avaient connaissance long-temps avant l’invasion de Tamerlan.

L’auteur parle ensuite des monumens de l’art des Hindous. Un voyage dans le pays, des panoramas ou de fidèles lithographies et gravures valent mieux, à mon avis, que toutes les descriptions verbales, quand il s’agit d’ouvrages de ce genre, et c’est ici le cas de dire avec Horace que les yeux sont, à cet égard, de meilleurs juges que les oreilles. M. de Bohlen ne pouvait pas nous gratifier de ces peintures vivantes et animées ; il nous en dédommage de son mieux par l’exactitude et le soin avec lequel il détaille la construction des antiques pagodes du peuple hindou.

Les Hindous avaient construit d’admirables chaussées, des ponts supérieurs en beauté et en solidité à ceux de leurs descendans, qui, le plus souvent se contentent de traverser les fleuves sur le dos de leurs éléphans.

M. de Bohlen consacre aussi une assez longue partie du quatrième chapitre de son ouvrage à l’industrie des Hindous en général, à leurs manufactures de cotonnades, d’ouvrages d’acier, de soieries, etc.

(La fin dans le prochain numéro.)