Page:Pauzac - De la dystocie chez la vache.djvu/30

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Il peut se faire qu’il vaille mieux exercer la traction sur un bipède que sur l’autre, selon le cas. Je suppose que le bipède postérieur offre le plus d’avantages : il faut placer au membre qui se présente un lacs sur lequel un aide tire modérément ; on refoule ensuite, autant que possible, le train antérieur et l’on va à la recherche du membre postérieur opposé. S’il ne peut être redressé on place un cordeau au jarret et l’on termine l’opération.

Si l’on veut agir sur le bipède antérieur il faut refouler le derrière et ramener le devant en cherchant d’abord les membres que l’on redresse et que l’on engage dans le bassin ainsi que la tête. Cette position établie, il n’y a plus aucun obstacle, la parturition peut se faite par les seuls efforts de la nature ou aidée de tractions légères et modérées.

LES QUATRE MEMBRES SE PRÉSENTANT À LA FOIS


Lorsque les quatre membres se présentent à la fois, tous les efforts de la nature et de l’art sont vains si l’on ne change la position du petit sujet en le plaçant dans une situation qui en facilité la sortie.

L’opérateur, après avoir reconnu que les quatre membres appartiennent au même individu, refoule l’un ou l’autre des bipèdes, le plus généralement l’antérieur. Mais il est évident qu’on ne pourra agir ainsi qu’au début de la parturition, et, presque toujours, lorsqu’on arrive près de l’animal malade, le fœtus a une partie plus ou moins considérable de