Page:Pauzac - De la dystocie chez la vache.djvu/44

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nécessaire, et on les attire doucement jusque dans la cavité du col. Les tractions doivent être soutenues, modérées, graduées et lentement progressives. Il faut, en effet, laisser aux fibres du col, dont la principale résistance vient d’être vaincue, le temps de s’assouplir, de se distendre, de s’accommoder à la pression excentrique qui agit sur elles. Opérer autrement, avec force et brusquerie, c’est s’exposer à des déchirures étendues, presque aussi graves que les incisions profondes dont tout le monde s’accorde à reconnaître les dangers.

Outre les accidents déjà signalés, consécutifs aux incisions, il en est un autre, l’hémorragie qui peut quelquefois amener de fâcheux résultats. Si l’écoulement sanguin est considérable, il faut terminer rapidement le part et le combattre ensuite par des lotions et des injections astringentes et, mieux encore, en mettant en contact, avec les surfaces saignantes, des étoupes ou une éponge imbibée de perchlorure de fer.

Symphyséotomie.

La symphyséotomie ou symphysiotomie est une opération obstétricale qui consiste à diviser la symphyse des os du pubis, en vue d’agrandir les diamètres du bassin. L’écartement que l’on obtient ainsi est assez considérable ; il peut être encore augmenté en portant les cuisses dans l’abduction.