Page:Pergaud - La Guerre des boutons, 1912.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
105
la guerre des boutons


Camus qui, au moment de l’assaut, était redescendu de l’arbre, et avait, on s’en souvient, gardé ses vêtements, s’avança prudemment jusqu’au contour du chemin pour explorer les alentours.

Ah, ce ne fut pas long ! Il vit qui ?

Parbleu, cette vadrouille de vieille brute de père Bédouin, lequel, ahuri lui aussi de ces deux coups de sifflet qui l’avaient fait tressauter, bourrait ses mauvais quinquets de tous les côtés, afin de saisir la cause mystérieuse de ce signal insolite et vaguement sinistre.