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NOTES

lemande de Schleiermacher ; l’Eclogœ Cornarii, et le Specimen criticum de Van-Heusde.

Maucroix et Dacier ont traduit ce dialogue en français.


Page 9. — Quitter ces habitudes du Lycée pour le portique du Roi.


Τὰς ἐν Λυκείῳ καταλιπὼν διατριβὰς ἐνθάδε νῦν διατρίβεις περὶ τὴν τοῦ βασιλέως στοάν (BEKKER, Ire partie, Ier vol., p. 351.)

Nul doute que διατρίϐειν et διατριϐὴ n’expriment souvent l’action de converser et même celle de discuter. Dacier : Les conversations du Lycée. Ficin : exercitationes. Fischer relève avec raison l’erreur de Serranus qui traduit : spatia, les promenades du Lycée ; il veut que διατριϐὰς signifie positivement disputationes. Bast, dans son essai critique sur le texte du Banquet, p. 167, à propos d’une phrase du Banquet où διατρίϐειν veut dire indiscutablement disputer, renvoie à la note de Fischer sur l’Euthyphron, et affirme que διατριϐὴ, διατρίϐειν, ne marquent pas seulement la présence (den Aufenthalt) de Socrate au Lycée, mais ce qu’il y fait (seine Beschäftigung), son occupation, qui était de disputer. Bast écrivait ceci en 1794. Cependant, en 1805, M. Schleiermacher, en traduisant l’Euthyphron, n’a pas hésité à se servir de ce même