Page:Platon - Œuvres complètes, Les Belles Lettres, tome I.djvu/392

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
233
CRITON

bourdonne en moi et m’empêche de rien entendre d’autre. Dis-toi donc que, si je ne me trompe, tout ce que tu pourras alléguer là contre, sera peine perdue. Toutefois, si tu crois réussir, parle.

Criton. — Non, Socrate, je n’ai rien à dire.

Socrate. — Laisse donc cela, Criton, e et faisons ce que je dis, puisque c’est la voie que le dieu nous indique.


    danses vertigineuses exécutées par les prêtres autour de l’initié. Celui-ci, tout étourdi, croyait entendre le son des flûtes du cortège divin. Voir Euthydème, p. 278 d.