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92 PLINE.

chap. 52. Ouvrages : Vie de C. Marlus (Pline, XI, !o4) ; Vie de Pompée, Plutarque, Pompée, p. 623 ; Vie de Cassius, Charlslus, l, p. 119 ; Vie de Scipion l’Africain, Aulu-Gelle, VII, 1.

Orphée, personnage plulol mythologique qu’historique, a qui l’antiquité avail altribué beaucoup d’écri !s. Ce fu ! le premier, dil Pliue (XXV, 5), qui écrivil avec quelque soin sur les plantes. On a aujourd’hui sous son nom : les Argonautiques, des Hymnes, un Opuscule sur les pierres, a !trlbué toutefois par quelques anciens à Onomacrile, et des fragments, tous ouvrages qui n’appartlennenl pas a une époque reculée. (Vl !,57, n° 13 ;XX, 15 ;XXV, 5 ; XXVl !l, 6, 10 ; XXXL 2.)

Ostanes ou Otanes. Pllne (XXX, 2) cite deux personnages de ce nom : le premier accompagna Xerxès dans son expédi !ion ; le second, Alexandre ; tous deux donneren ! crédi ! à la magie par des livres qu’ils composèrent ! sur ce ! ar ! pré !endu.(XXVl !l, 19 ; XXV !ll, 77, 80 ; XXX, 2, 5.) Ovide (Publius Ovidius Naso), chevalier romain e ! poele remarquable, né à Sulmon dans le pays des Péligniens ; exilé par Auguste, pour des causes demeurées inconnues, ll Tomes sur les bords de la mer Noire, où il mouru !, sous le règne de Tibère. (XXX, 12 ; XXX ! !, 5, 54.) P.

Panœ !lus, de Rhodes, dlsciple de Diogène de Babylone c ! d’Anlipa !er de Tarse, e ! aml de Lœlius e ! de Sciplon ; il appartenais ! à la sec !e s !o’icienne. Ouvrages : Des devoirs, livre don ! Cicéron a lai ! un !rès-grand usage dans son De qfficlls ; Des sectes des philosophes ; Du gouverne men ! ; De la tranquillité de l'åme ; Commen ! on doi ! supporter la douleur ; De Socrate ; etc.

Papirlus Fablanus. Voy. Fabianus Papirius. Parménisquo, grammairien. Ouvrages : Commentaire sur Ara !us. Voy. Ératosthene, ad Arati Phœn., p. 267 ; histoire mythologique des astres ; Hygin, ll, p. 59 e ! 60. Le Scholiaste d’Euripide sur la Médée cite un fragmen ! de Parménlsque. (XV ! ! !, 74, n° 3.)

Pasl !élès, sta !naire, né dans la Grande Grèce, reçu ! le drol ! de cité romaine. !l es ! donc différen ! d’un au !re Pasltélès, qui eu ! Phldlas pour mal tre. llcomposa un ouvrage lntitulé Chelsd'œuvre, où, en cinq livres, il parlai ! de tous leamorœaux célèbres dans le monde. (XXXV !, 4, n° 26.) Patrocle ; vlsita par l’ordre de Séleucus Nicalor la mer des Indes, ll la lete d’une llo !te. S !rabon regarde la rela !lou que Patrocle fl ! de ce !te expédillon comme le meilleur guide pour la géographie de ces coutrées. (VI, 2t, n° 3.) Paulinus (Caius Suelonius) ; fn ! consul avec L. Ponlius Teleslnus, sous le règne de Caligula ; propréteur, en Numldie, il avai ! soumis les Maures, comme l’apprend Dion, LX, p. 670. (V, 1, u° 14.)

Paulus Serglus ; cité index ll e ! XVI !I. Pedianus Asconius. Voy. Asconius.

Pélops. Pline (XXXlI, 16) cite, il es ! vral, une opinion médicale de Pélopa ; e ! il es ! probable que ce ! au. !eur a été médecin. Cependan ! il n’es ! pas sur que ce soi ! le Pélops que Galien eu ! pour mal !re dans sa jeunesse, ce que prétend Hardouin. En effe !, Pline publia son Histoire na !urelle en l’an 80 ; par conséquent ! il écrivl ! le livre XXXll en 78 ou 79. Pélops, pour être déjà cité, devai ! avoir écrit, etne pouval ! pasavoir moins de vlng ! ans. D’un autre côté, Galien naqui ! en 13 ! ; j11squ’a l'âge de dix-sep ! ans ll sulvi ! les philosophes ; il n’a donc entendu Pélops qu’a dixbui ! ans au plus tot, c’est-a«dire un 149. Or, en 149 Pélops avait au motos qua !re-ving !-onze ans. Que sera-ce si Pon écarte la supposition invraisemblable qu’il ait écri ! des l'âge de ving ! ans ? Si Pélops avai ! trente ans quand Pline composait son Histoire, il aurai ! en cent un ans quand Galien Suivi ! ses leçons. L’iden !i !é du maître de Galien e ! du Pélops de Pline 11'esl pas absolument impossible, mais elle n’esl guère vraisemblable.

Póriandre, lyran de Corin !he, compté parmi les sept sages de la Grèce ; vécul dans le sixième siècle avan ! Père chrétienne. !l avall composé en vers héroïques des préceptes moraux. Un autre Périandre étail médecin, e ! ailleur de mau valses poésies : Archldamus, fils d’Agésilas, d’après Plutarque, lui demanda pourquoi il almall mieux passer pour mauvais poete que pour bon médecin. On ne sai ! lequel de ces deux Pérlandre Pline désigne, ou sl même il n’en désigne pas quelque au !re. (IX, 4 l.) Pétosirls, as !rologue égyptien duquel Juvénal a dil, sat. Vi, V. 581 :

.......... Caplendo nulla vlde !ur`

Apllor bora clbo, nlst quam dederl ! Petoslrls. JuliusFlrmic11s, Mathes., IV, in Prœf. 45, nomme PétOsiris e ! Nécepœs des hommes divinsetdignes de toute admiration, don ! l’habileté a péné !ré les secreta même de la Divini !é. (l !, 2 !, n° 4 ; VII, 50, n° !.) Pétrichus, médecin, auteur d’un livre sur les serpen !s Ophiaca, Schol. Nicandr., ln Tirer., p. 27 et 30. (XX, 96 ; XXl !, 40.)

Pé !ronius Diodo !us. Voy. Diodote.

Pé !ronius (Publius), chevalier romain, gouverneur de l’Égypte sous Auguste ; ll ! une expédition en É !hiopie. (VI as, n° 5.)

Phanlas le Physicien, cilé par Antigone de Caryste, Histor. mlrab., cap. 171 ; de Lesbos, suivan ! Plutarque ln Solone, p. 85, elin lnîhem., p. ! 15 ; ou d’Érésos, 811ívau !Athénée, I !, p. 151, e ! Diogene Laêrte, ln Aristlpp. ; Èrésos est une ville de l’lle de Lesbos. Ouvrages :Sur les plan !es, Athénée, ! !, p. 84 ;Des !yra11a de Sicile, id., V !, p. 232 ; Contre les sophismes, id., XW, p. 248. ; e !c. (XXl !, !5.) Phémonoé. Diogene Laêrte, in That., parle d’une Phémonoê, prelresse ll Delphes, qui fu ! inventrice du vers hexamètre. Mais Labbe, Nova Blbl. llbror. mas., p. 172, parle d’un traité sur les oiseaux (ofnlthosopI|lon) de Phémonoé, !rai !é qui renferme beaucoup de choses semblables à celles que Pline attribue à Phémonoé. !l s’agi ! probable men ! non pas de Phémonoé, mais de Pltœmenon, don !on a un Gyneco. phion, imprimé à Wi !tenberg, !545, in-16. (X,3, n° 2 ; X, 9.) Phérécyde, de l’lle de Scyros, personnage sur lequel Qu ne sai ! rien de bien certain. Andron d’Ephese, dans Diogene Laêrte, en dis !mgue deux, l’un astronome et précepteur de Thalès, l’au !re théologien e ! précepteur de Py !bagore ; mais rien ne prouve que ces deux Phérécyde ne soien ! pas un seul e ! même homme. (Il, 81 ; VII, 52 ; 57, n° 14.) Philémon. Apulée, Florid., !l !, p. !9, di ! de lui : à Poète comique de la comédie moyenne, il tl ! jouer des pièces avec Ménandre, e ! lui disputa le prix ; peu !-être inférieur, il fu ! du moins son rival, car il l’emporta sur lui plus d’ul1g fois. » !l florissait ! du temps d’Alexandre le Grand. Suidg lefai !Syracusain ; au’con !raire, Strabon, XIV, p. 67 !, rapporte qu’il étai ! né à Pompéiopolis, ville de la Cilicie. Philémon avai ! écri ! sur les oracles de toute espèce, d’aprèa Athénée, IV, p. 114. Il es ! cité parbiomede, lll, p. 186, et par d’au !res grammai riens. (IV, 27, n” 4 ; XXXVI !, 1 l, 31.) Philinus de Cos, médecin, disciple d’Héropl1lle et chef de la secte empirique. Il avai ! écri ! sur les plantes et les fleurs, A !l1éuée, XV, p. 681, et composé un ouvrage en six livres, où il interprétaimippocrateet combattait Bacchius, au !re commenta !eur de ce médecin. (XX, 9 !.) Philippe, astronome !res-ancisn, citéparGeu1lnus, Elan. astron., cap. 6 ; par Ptolémée, De appar., p. 89, e ! par Hipparque, In Phœnom., l, p. 179 ; ll compose des Parapegmes as !ronomiques, di ! VI !ruve, IX, 7. (XVIII, 74, n° 3.) Philiscus, de Tbasos ; élevan ! des abeilles dans des lieux déaerta, il fu ! surnommé Agríus on Sauvage ; il écrivit sur les abeilles. (XI, 9.)