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qu’aucunes d’elles ne se montre jamais exagérée dans un sens favorable, et dire en thèse générale et d’une manière absolue : que, quelques longues que soient certaines régions et quelques limitées que soient certaines autres, ce n’est jamais un défaut.

Beauté relative. — Le moment est venu maintenant d’examiner, les uns après les autres, les divers types de l’espèce chevaline, et de signaler les qualités qui appartiennent en propre à chacun d’eux. Les beautés qui vont être indiquées rendent l’animal aussi apte que possible à l’accomplissement d’un service spécial, aussi les désigne-t-on sous le nom de beautés relatives ; mais on pourrait les désigner aussi exactement par celui de beautés zootechniques.

Les conditions dans lesquelles un cheval est utilisé de nos jours, réduisent au nombre de quatre les types principaux auxquels peuvent être rapportés tous les animaux de son espèce. Nous employons, en effet, le cheval au service de selle, à celui d’attelage, avec divers degrés de luxe, et enfin au service de trait, pour transporter des fardeaux assez lourds, à grande ou à petite vitesse. Aussi passerai-je successivement en revue : 1o le cheval de selle ; 2o celui d’attelage ; 3o le cheval de trait léger ; 4o enfin celui de gros trait, en signalant les diverses qualités de conformation exclusivement propres à chacun de ces types, pour qu’il puisse remplir son service avec toute l’aptitude et toute la perfection désirables. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’un cheval destiné à un emploi quelconque, doit non-seulement présenter les qualités qui ne conviennent qu’à lui seul, mais aussi toutes les diverses beautés absolues plus haut signalées ; un service même spécial ne peut être bien rempli si elles n’existent pas.