Page:Ponchon - La Muse au cabaret, 1920.djvu/269

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De même, qu’un Chinois perde au jeu simplement,
Ou par manœuvres odieuses,
Afin qu’il chante mieux, ce qu’euphémiquement
« Le Temps » nomme ses « précieuses »…

Précieuses, lecteurs, cela ne vous dit rien ?
Mettons ses choses… ses histoires…
Tenez, à seule fin que vous compreniez bien,
Celles que Taupin a si noires.

Qu’un Chinois donc vienne à les perdre, par hasard,
Comme il aurait beau les recoudre,
Qu’il ne saurait non plus s’en servir qu’Abeilard ;
Et qu’il ne peut pas se résoudre

À les jeter au vent, devant, après sa mort,
Les rendre à son juge suprême ;
Que fait-il ? Il les met dans l’alcool tout d’abord.
C’est encor le meilleur système.

Il les a sous les yeux, il peut les contempler,
Emmi cent autres bagatelles.
Il ne redoute pas de les voir s’envoler…
Que diable ! elles n’ont pas des ailes.

Pourtant, il s’en égare, en France, on ne sait trop
Par suite de quelle aventure,
De pleins bocaux parfois, que la mère Moreaux,
Sur le zinc, nous livre en pâture,