Page:Ponchon - La Muse au cabaret, 1920.djvu/326

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


NOCTURNE


À Steinlen.


Oh ! les durs, durs pavés
Pour les petits pieds nus
Des enfants perdus,
Des enfants trouvés !

Oh ! pour les non-repus,
Et pour les sans-logis,
Les étés finis,
Les hivers venus !

Oh ! pour tous les errants,
Poètes, chiens et fous,
Le gaz aux yeux roux,
La Lune aux yeux blancs !